
Aujourd’hui, 45% des démissions ont lieu la première année : l’enjeu est de taille pour perdre moins d’énergie – et d’argent ! – dans le processus d’onboarding des nouvelles générations.
En tant que RH, on ne peut désormais plus s’arrêter au parcours d’intégration « classique » : les candidats, notamment la jeune génération qui intègre le marché du travail actuellement, a de nouvelles attentes, de nouveaux besoins et de nouvelles habitudes : Une nouvelle sociologie de l’interaction et de l’entraide qui met la quête de sens au centre de ces besoins. Les jeunes populations souhaitent être interactives dans leur travail, piloter leur projet professionnel. Les jeunes de moins de 30 ans cherchent de plus en plus à diversifier leurs métiers afin d’avoir une série d’expériences professionnelles et donc de gagner en valeur ajoutée. L’enjeu pour les entreprises est donc de rendre les nouveaux arrivés les plus vite possibles opérationnels et cela commence par une bonne phase d’intégration et de préboarding (dès la promesse d’embauche).
Pour garder un candidat, il devient alors essentiel de créer un lien et de l’interaction avec les équipes en présence. L’intégration est clé et les premiers jours d’interaction entre le candidat et sa future entreprise sont fondamentaux : un candidat qui bénéficie d’une intégration médiocre ou non existante est à risque, et inversement, un bon processus d’intégration permet de gagner en motivation et en fidélisation des nouveaux arrivés.
A ce jour, 22% des entreprises n’ont pas de processus d’intégration.
Se doter d’un outil facilitant cette bonne intégration ?
Conscients de ce constat, certains se sont lancés dans la création de nouveaux outils d’accompagnement du on-boarding : des outils interactifs qui ont pour vocation d’intégrer la culture d’entreprise, ses métiers, ses produits et ses services. Le nouveau collaborateur pourra ainsi s’appuyer sur les savoirs et expériences du personnel de l’entreprise intégrée et réduire son anxiété, briser son isolement. Les jeunes candidats sont plus en demande d’interagir avec les collaborateurs déjà dans l’entreprise mais aussi avec les autres recrues. Pouvoir s’exprimer, être informés avant même de commencer leur travail (information sur les centres d’intérêts communs avec d’autres, sur les missions, sur les collègues de travail etc…) devient une priorité pour les nouvelles générations qui placent l’humain au centre de leur réflexion professionnelle.
En cette période de télé-travail intensifié, recréer de la convivialité en entreprise est un atout certain pour créer / garder un contact informel, resserrer les liens et donc gagner en motivation.
Par ailleurs, un employé bien accueilli d’être sera plus réceptif à l’apprentissage de ses nouvelles fonctions et aura besoin de moins de suivi. Il fournira plus rapidement un meilleur rendement et sera moins susceptible de quitter son emploi.
Enfin, dernier point non négligeable : une bonne intégration permet aussi un meilleur retour sur investissement et limitation des coûts RH, en limitant les recrutements ratés : un turn-over moins élevé et des salariés opérationnels plus rapidement, plus motivés.
Aujourd’hui, le premier facteur de turn-over est la mauvaise intégration. Il est donc indispensable de proposer un parcours d’intégration interactif et personnalisé aux nouveaux arrivants. Une entreprise réputée pour la pertinence de son processus développera une bonne image, améliorera vraiment sa marque employeur et pourra recruter, fidéliser et faire s’exprimer les meilleurs talents !